VÉLOROUTES ET VOIES VERTES ONT LE VENT EN POUPE

Voilà plus de vingt ans que les équipes d’Osmose interviennent dans la conception et l’aménagement de véloroutes et voies vertes subventionnées par les régions. Mais il faut admettre que les sollicitations ont rarement été aussi nombreuses qu’en ce moment. 

“Nous répondons en moyenne à deux appels d’offre par semaine”, confirme Arnault Lupescou, paysagiste concepteur chez Osmose. Deux projets l’occupe particulièrement ces dernières temps dans les Hauts-de-France. L’un concerne la création d’une voie verte de 5 kms entre le parc de la Ramie à Seclin et le parc Mosaïc à Houplin-Ancoisne, au cœur de la Métropole européenne de Lille. Le second, l’aménagement d’une véloroute reliant, sur une quarantaine de kilomètres, les voies vertes au nord de la communauté de communes des lisières de l’Oise au pays de Valois via Villers-Cotterêts (02). “Ce type de tracé participe aux enjeux de déplacement doux auxquels les Français sont de plus en plus sensibles, témoigne Arnault. La crise sanitaire et les confinements ont eu pour effet d’encourager les usagers à sortir pour s’aérer et faire de l’exercice. L’occasion pour certains de découvrir des itinéraires insoupçonnés à proximité de chez eux”.

Une part importante de l’intervention d’Osmose consiste à assurer la sécurité des usagers et à mettre en valeur les territoires traversés dans le respect de la faune, de la flore et du cahier des charges national des véloroutes qui fixe la largeur des chemins, la gestion des traversées et des accès empêchant les véhicules motorisés de pénétrer, une déclivité de l’ordre de 3% et prévoit la création de revêtement tous temps. La signalisation (panneaux réglementaires, directionnels, points d’intérêts), de même que le mobiliser installé le long de l’itinéraire (bancs, tables de pique-nique, appuis vélos, station de lavage et de gonflage…) sont également l’objet de toutes les attentions.